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Mon aventure en Afrique



Le décor de cette photo montre un fond vert, herbe au sol et arbustes feuillus en arrière. Au premier plan, deux femmes se tiennent la main et dansent. Elles sont côte à côte, sourire aux lèvres, la bouche entreouverte laisse apparaître leurs dents.. La femme à gauche est africaine en tenue traditionnelle MaasaÏ. Sa tête est presque rasée, elle porte des bijoux au cou et aux oreilles. Sa tenue, une robe rouge dont des traits noirs dessinent un cadrillage. Sur les épaules, un tissu traditionnel, noué sur le devant de sa poitrine, telle une grande et longue cape orange et rouge, avec des dessins de grandes feuilles.  Elle est pieds nus. A droite, une femme européenne, cheveux bruns et courts. Elle porte des lunettes noires et rondes, un tee-shirt rose clair manches courtes et un pantalon couleur terre de sienne (argile) et des tongs.
Crédit photo A. Chevron Retraite Human

Je suis revenue sur mes terres, en France depuis maintenant un peu plus de deux semaines. J'ai repris mes activités professionnelles d'accompagnement thérapeutique individuel et de groupe. J'ai même commencé la transmission et les rencontres du Suivi Thana (accompagnement Fin de vie et au deuil).

J'ai par ailleurs écrit deux articles de blog sur cette aventure kenyane : le premier évoquait la Retraite Human en elle-même, le deuxième la création de tambour vécue là-bas avec Alexandra et l'aventure à laquelle notre rencontre a donné naissance -la création de votre tambour en terre Maasaï-.


Ici, pour compléter cette trilogie, inattendue je l'avoue, je vais aborder cette expérience d'un point de vue plus personnel. Je rêvais de l'Afrique depuis mon enfance, j'ai réalisé ce rêve en co-animant avec Emmanuelle Guiard-Paulos la Retraite Human qu'elle a organisée.

Il y a plusieurs années de ça, Elima, Créateur du Longo, danse africaine d'ancrage m'avait dit lors d'un de ses enseignements que c'était la Sagesse ancestrale Africaine qui m'appelait et qui cherchait à se reconnaître en moi. Et que c'était cette part de moi que je cherchais à rencontrer.


Le ciel est bleu azur, un seul petit nuage blanc en haut à gauche de la photo. En fond des bosquets et de grands arbres fins portant comme des pompons comme canopée. Egalement au fond au centre de cabanes marron foncé. Dans une prairie verdoyante, trois enfants africains à la tête rasée tiennent des bâtons plus grands qu'eux, verticaux plantés au sol, ils dansent. Au centre deux jeunes filles africaines en robe aux couleurs chaudes rouge et orange. Elles ont aussi les cheveux rasés. Elles sourient et dansent. Du centre à la droite de la photo, trois femmes européennes portant des lunettes, pour les deux les plus à droite, elles sont teintées. Celle plus au centre est en pantalon vert foncé et tee-shirt manches courtes vert clair. Elle a les cheveux bruns foncés mi-longs et portent un chapeau de paille. Celle le plus à droite porte elle un turban couleur argile, elle regarde vers l'appareil, elle fait le selfie. De sa main droite elle tient le tissu recouvrant sa tête. La femme entre les deux a son bras gauche avancé, elle porte une bague et un bracelet. Sur la tête un casquette noire, sur les épaules un foulard multicolore, un tee-shirt vert, manches courtes et un pantalon couleur argile. Toutes ces personnes forment un arc de cercle, sourient et dansent.


J'y suis allée dans ce que je suis aujourd'hui, j'y suis allée avec ce que je porte aujourd'hui. Et j'en suis revenue telle que je suis encore...

Je n'ai rien vécu d'exceptionnel et pourtant tout y a été extraordinaire : le lieu, les rencontres, les visites, les partages...

Je suis allée à la rencontre de ce pays, de cette terre, de cette flore, de cette faune, de ce peuple et plus précisément de ce peuple Maasaï.

J'ai parcouru cette contrée, j'y ai rencontré cette culture traditionnelle.


Je n'y suis pas allée pour les sauver, m'apitoyer, me culpabiliser, me flageller ou même me rendre compte que...

J'y suis allée pour célébrer ce lien d'humain à humain, de vivant à vivant.

J'ai validé qu'aujourd'hui, je suis créatrice de ma vie, libre de mes choix...Vivre cette rencontre dans "les pauvres, on a tout, ils n'ont rien" aurait été déplacé, m'aurait posé dans un ego supérieur car qui peut définir ce qu'est "le tout", ce qu'est "le rien" ? Pas moi. En vivant la rencontre à cet endroit, j'aurais validé que "notre" vie est la plus juste, celle de la réussite etc... j'en aurais fait la référence de notre monde, de ce peuple aussi.


J'ai pris place dans cette aventure en Afrique, je me suis posée au coeur même de ce camp, le Neloïta camp, fondé par Nenkaï et Memusi... au cœur de cette forêt primaire et je me suis vécue telle que je suis, sans peur, sans attente. Être juste bien, là... à ma juste place. Faire ce pour quoi je suis venue professionnellement et profiter pleinement des temps de découverte, d'accueil et de partage.



En premier plan, sur de l'herbe verte, deux femmes et une toute petite fille, moins d'un an sont assises au sol. La maman et la petite fille sont de dos. Elles sont africaines, la maman tête rasée selon la culture Maasaï porte un vêtement traditionnel comme un grand tissu sur les épaules, il est orange avec la bordure rouge, des feuilles oranges sont dessinées et dans le dos, une grosse fleur. Sa fille en robe blanche, tient un tambour chamanique dont on voit le cordage. La troisième personne est une européenne. Une casquette noire sur la tête, des lunettes également noires, un tee-shirt rose clair manches courtes et un pantalon terre de sienne. Elle est en interaction avec la petite fille, elle sourit. Dans le fond, de grands arbres, des troncs coupés, une chaise et l'on peut deviner dans le fond à droite une habitation.


Je n'ai rien vécu d'exceptionnel et pourtant tout a été extraordinaire.... cette expérience de vie m'a une nouvelle fois mise face à la puissance de cet extraordinaire qu'on ne trouve que dans la beauté de l'ordinaire.

Et je suis revenue plus riche encore sans vouloir connaître la nature de ce trésor. Je suis revenue en joie de les avoir rencontrés et dans la joie de retrouver les miens.


Je regarde un peu en arrière et je suis heureuse de constater que je ne nourris plus ce besoin, le plus souvent inconscient. Lequel ? Celui d'alimenter sa souffrance et quel plus bel outil pour cela que la joie immense vécue et ressentie. Rester dans la célébration de la beauté et la joie de ce que nous avons vécu ces derniers jours (au même titre que ce que nous vivons dans notre quotidien) et ne pas pervertir cela pour alimenter ce besoin morbide de souffrance. Il est important de laisser chaque chose à sa juste place, ce qui a été vécu est joie. Il fût un temps où j'aurais pleurer cette joie ou j'aurais voulu m'y attacher. Aujourd'hui celle que je suis a conscience que la question à se poser, dans de telles situations, s'il y en a une à se poser, c'est : "qu'est-ce que je pleure réellement ?" Ce que je pleure, n'est-ce pas moi ici et maintenant : ma solitude, mon insatisfaction...


Je suis en joie...



La rencontre avec l'Afrique citadine


Je suis arrivée à l'aéroport de Nairobi, un matin très tôt. J'étais accompagnée d'Emmanuelle et Priscilla. C'était deux jours avant notre transfert pour le Camp Neloïta en pleine forêt primaire à la frontière de la Tanzanie. Priscilla avait contacté Alex, le chauffeur de taxi qui nous gérerait tout au long de notre séjour à Nairobi. Et ça, c'était cool !



Photo prise à l'intérieur d'une voiture, de l'arrière vers le tableau de bord. Le chauffeur est africain, il conduit à droite, volant à droite. Sa main gauche est posée sur le volant. Le logo au centre du volant est celui de Toyota, il ressemble à la tête d'un taureau, il est couleur argenté. Le rétroviseur collé au centre du parebrise laisse pendre un grigri. La boite de vitesse laisse comprendre que la voiture est une automatique. A gauche du conducteur, devant, une femme européenne tousse. A l'extérieur, vue à travers le parebrise des voiture, des arbres, des lampadaires, la ville


Dès la sortie de l'aéroport, j'ai été impressionnée par le nombre de voitures, de taxis, de personnes... le bain de foule. C'est ce qui m'a interpellée immédiatement, la circulation, les voitures partout, venant de toute part. J'ai questionné Alex à ce sujet et il m'a confirmé qu'il n'y avait pas vraiment de règles, si ce n'étaient quelques limitations de vitesse à respecter ou pas...


Je retiens donc l'effervescence de cette ville immense.


Cette première partie du voyage s'est voulue plutôt touristique : la visite du Musée National relatant l'histoire du Kenya et ouvrant un espace d'une grande richesse, la visite du Parc National de Nairobi, le marché Maasaï avec le choc des cultures et le besoin de poser un cadre sécurisant pour y rentrer, le Restaurant The Carnivore, touristique et réputé.





Ce que l'expérience m'a poussée à vivre c'est de pouvoir rester dans mon propre équilibre, dans la justesse de mon positionnement par rapport à mes valeurs. Ainsi à plusieurs reprises, il m'a fallu m'interroger sur cela et sur ce que je voulais nourrir. C'est ce cheminement qui m'a permis d'écrire ce que j'ai écrit plus haut. Je me suis écoutée, je me suis respectée, en cela j'ai aussi respecté l'autre au-delà des rôles... je ne me suis pas laissée embarquer dans ce rapport à l'autre empreint de tourisme et d'histoire.

Juste être là en accord avec mes valeurs profondes teintant ma perception des relations humaines.

J'ai aimé vivre cela malgré le court inconfort dans lequel je pouvais être. L'inconfort dans ce laps de temps accordé au questionnement.


L'aventure en Afrique continue...


La rencontre avec la spiritualité des Maasaï traditionnels



Devant une case traditionnelle, cinq Maasaï traditionnels posent pour cette photo, devant eux un feu. Ils sont en tenue traditionnelles, tiennent leur Engudi, bâton sacré Maasaï. Le Maasaï le plus à droite a la tête rasée, un collier de perles qui tombent sur sa poitrine, il porte une tenue (robe et grand tissu sur les épaules qui fait comme une cape) rouge et noire à carreaux. A gauche de lui, un autre maasaï avec une casquette grise, il tient devant lui son bâton. Il porte également un grand collier, sa tenue est rouge, blanche et noire à carreaux. A sa droite, un autre maasaï est de profil, il regarde à sa droite. A sa droite, la tenue de ce maasaï diffère, elle est bien rouge et noire mais avec des rayures horizontales, enfin à sa droite, un peu plus éloigné du groupe, un maasaï  avec une pochette en cuir sur sa hanche droite. Il s'appuie sur son bâton avec et tient son menton avec sa main gauche.
Crédit photo A. Chevron Retraite Human

En suivant mon idée, je me rends compte qu'en posant ces mots sur cette expérience de respect de mes valeurs, la transition est parfaite avec les fondements de la spiritualité Maasaï.

En effet, voici la première phrase qui nous a été transmise par Nenkaï, je crois même que c'était bien avant notre arrivée au camp, peut-être lors d'un rendez-vous pour l'organisation de la Retraite Human.


« Je t'aime mais pas plus que ce que je m'aime moi-même »

Pour eux, l'amour peut tout guérir. Le cœur dénoue toute difficulté intérieure. La dualité est vue comme complémentarité et non opposition.


L'enseignement Maasaï


Avant même de partir, je sentais et je savais que leur approche était proche de ma façon d'aborder la vie. Tout comme eux, je ne vis pas la dualité comme une opposition mais bien comme une complémentarité. Je l'ai notamment expérimenté après le décès de mon père où je vivais tristesse et joie dans un même espace, c'est difficile de mettre des mots. L'image qui est souvent associée à cela est une pièce et ses deux faces.

Je vous ai aussi partagé, plus haut cette phrase précieuse « Je t'aime mais pas plus que ce je m'aime moi-même », fondamentale il me semble. Pour eux l'humain est avant tout un être relié. Il l'est aux autres, à son environnement et à Enk'Aï, la déesse mère, source de toute vie. Ici je poserais plutôt, me concernant, à tout ce qui m'entoure (l'énergie). Il y a aussi cette vision que là où il y a de la peur il n'y a pas d'amour.

Autre point de résonance pour moi c'est que la spiritualité Maasaï se vit au quotidien et elle conçoit l'homme comme cocréateur de l'univers. Un autre point encore, pour eux il n'y a pas de philosophie ni de dogmes religieux, seule l'expérience compte et enseigne. Ils vivent la réalité en faisant corps avec elle.



Portrait d'une femme africaine, Maasaï. Elle est de 3/4 et regarde vers la droite (par rapport à celui qui regarde la photo). Elle a les cheveux rasés de très près. A son oreille droite, une boucle  d'oreille traditionnelle, qu'elle a confectionnée elle-même. Cette boucle d'oreille ressemble à un écarteur aussi une partie de la boucle d'oreille en perles blanches, noires et bleu primaire touche l'articulation des mâchoires, l'autre en perles jaunes, noires et blanches est bien placée sous l'oreille. Elle porte aussi plusieurs colliers rigides en perles (orange, bleu, rouge, blanc, noir, vert). Le motif est une succession de carrés de tailles différentes juxtaposés. Ses épaules laissent deviner sa tenue, une robe à carreaux bleus, rouges, noirs et blancs, à bretelles larges, dessus un tee-shirt kaki. Cette femme regarde en haut ce qui fait que son front est froncés. Elle rit, sa bouche est ouverte et ses dents sont apparentes. A sa gauche, une main d'une femme occidentale tient un fil. Le fond est flou mais laisse apparaître deux autres personnes, à droite une femme africaine tête penchée, on ne voit que ces cheveux rasés et à gauche, cachée par le personnage principal, une autre femme occidentale portant un chapeau en toiile.
Crédit photo A. Chevron Retraite Human

Ce qui m'a touché aussi, même si je goûte quelque peu de ce nectar et même si je sais que la joie est notre essence profonde, c'est la vision qu'ils en ont. La priorité est donnée à l'Encipaï – être dans la joie-. En effet, pour eux comme le précise l'anthropologue Xavier Péron « la joie n'est pas un but mais un point de départ. Elle est la manifestation du lien vivant qui les unit à la déesse-mère […] Etre dans la joie est également une forme de politesse que l'on doit aux autres, elle génère un confort relationnel dont chacun profite. »


Je ne vais pas rentrer dans le détail des cérémonies vécues car vous pourriez avoir envie de les découvrir par vous-même lors d'un séjour au Camp Neloïta, peut-être lors de la création de tambours que je propre en juin 2025 ou lors d'un autre stage organisé par d'autres là-bas.


Je vous partagerai ici...


L'importance de mon Engudi, ce bâton de connexion Maasaï qui symbolise la verticalité et la connexion terre et ciel. Il m'a été d'un grand soutien lors de balades en forêt. Accompagnée par Memusi, Massaï traditionnel et cofondateur du Camp Neloïta, mon Engudi m'a aussi enseigné comment ne faire qu'un avec mon environnement par ma propre connexion avec lui et notre communication.


Ma joie de passer du temps avec les femmes Maasaï venues nous initier à leur art, nos échanges sur la sexualité, l'excision qui perdure malgré l'interdiction, les croyances, la relation aux hommes...

Ma joie aussi de rencontrer les enfants dans leur école, chanter pour eux, jouer avec eux.


La tendresse de cette soirée partagée où nous avons proposé aux Maasaï présents une dégustation de mets régionaux que nous avions emportés dans nos bagages : tapenade, lupins, navettes, calissons, crêpes au miel, bonbons, gressins, poivrons etc.

L'émotion ressentie à la fin de la soirée dans la surprise qu'ils nous ont faite.





J'ai été émerveillée par la diversité des paysages lors de notre transfert entre Nairobi et le Camp, avec une halte à Narok.

Quant à la rencontre avec la forêt primaire sacrée Entim e Naimina Enkiyio, entre le Kenya et la Tanzanie, à presque 3000 mètres d'altitude, elle a été pour moi un moment suspendu. Avec une touche d'humour, je dirai même qu'elle m'a coupé le souffle (clin d'oeil aux presque 3000 mètres d'altitude). Balader dans cet écrin de verdure où respirent -et nous offrent à respirer- ces arbres majestueux dont l'Oreteti, arbre sacré pour les Maasaï, ses racines se transforment en tronc, un bien beau symbole. La spécificité de cette forêt est qu'elle est entrecoupée de vallons et de prairies. Tout respire en son sein. La sensation est toujours présente quand je me remémore ces moments où rien ne comptait plus que le silence ouvrant un espace incommensurable au chants des oiseaux et aux cris des habitants de ce lieu.





L'intégration des enseignements et de la beauté de ce voyage en Afrique.


Je vous disais dans mes derniers posts Facebook que ces derniers jours laissaient la place à l'intégration de mon séjour au Kenya. Tout doux et transformant comme chaque expérience de vie. Elle continue d'ailleurs et notamment dans mes rêves.

Cette intégration s'est matérialisée dans la création d'un tambour. Mon processus, mon chemin est la création donc rien d'étonnant que l'envie me pousse à cet endroit là de moi. La création d'un tambour qui plus est, alors que je viens de poser cette création de tambour en terre Maasaï en 2025.


Je me laisse vivre...

Ce tambour prend corps, la rencontre avec lui a lieu, et là... non j'avoue, je ne m'y attendais pas.

Je décide de tirer une carte de l'oracle Maasaï de X. Péron, cela me parle de mon équilibre intérieur et de la sublimation de la douleur qui amène à une vie apaisée et sereine.

Revient aussi ce qui était présent lors de la création du tambour en peau de bouc : "sortir de la perversion associée à l'instinct".



Photo de la couverture d'une boîte d'un oracle créé par X. Péron. La peinture représente deux maasaï en tenue traditionnelle rouge, de dos, ils portent des bijoux jaunes, rouges, blancs. Ils ont la tête rasée et devant eux, chacun tient une lance qui les dépasse. Le fond est bleu nuit avec au niveau de leur tête un halo de lumière jaune orangé. En bas, le sol de terre ocre rouge et des petites plantes vert foncé. En haut à gauche, écrit : en jaune, Xavier Péron, Emma Sampil, en dessous en plus grand et en blanc L'Oracle, en dessous encore en rouge Maasaï. En en dessous en plus petit et en blanc : Une énergie guidée (à la ligne) par la sagesse (à la ligne) ancestrale. En bas à droite, en blanc le nom de l'éditeur, en lettres majuscule et souligné :  "Editions" et à la ligne également en lettre majuscule et en gras "Exergue"


Ce tambour est l'alliance parfaite de mes deux premiers tambours Cerf & Taureau. Il allie la rondeur du premier et le percutant du deuxième, il enveloppe et bouscule, il chante aussi. En posant ces mots, il me semble vous parler de moi... et c'est bien ce que j'ai ressenti ce matin-là dans cette rencontre sonore et vibratoire avec lui.

Dans la foulée, j'ai pris le temps de m'occuper de mon tambour taureau. J'ai pris soin des dessins qui le parent. J'ai vécu chaque trait comme un hommage, une empreinte de ma gratitude... moment privilégié.





Ce tambour prend sa place auprès de moi, jamais je n'aurais imaginé jouer d'un tambour en peau de bouc (cadre châtaignier). Il m'accompagnera sur le prochain WE de l'art de la Chamanka sur la Voix... Je sens une légère excitation à cette idée, une légère appréhension aussi comme pour un premier rendez-vous.

Pour un instant, un temps ou longtemps, il est là et sera là, vibrant en moi.

En route pour l'aventure, seule l'expérience vécue pleinement et simplement me dira...

En attendant, il est là.


Alors voilà, chaque expérience de vie en amène une autre. Je suis prête à vivre celle-là, plus sérieusement elle a déjà commencé... en fait, ça ne s'arrête jamais. Et j'adore !




Logo de l'art de la Chamanka : une spirale dessinée en noir sur fond blanc. Elle se déroule vers la droite, en bas au centre, elle est coupée par un trait vertical petit, lui-même coupé à l'horizontal à son milieu par un trait courbe, semblable à la courbe de la spirale, en bas, détaché un point. A gauche, la spirale s'arrête et laisse place à un point, un peu plus loin un autre point suivi par une larme dans la courbe de la spirale.














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