top of page
Rechercher

L'accompagnement de la fin de vie


Thanadoula et Palliathérapeute





Macro de feuilles, plusieurs feuilles sont vertes  et une au milieu est marron. Les feuilles laissent paraître leurs nervures par la transparence amenée par la lumière du soleil. Les branches dans l'ombre paraissent presque noires. Entre les feuilles le ciel bleu clair est lumineux  et accentue le contraste


La vie est surprenante.

Je m'apprêtais à me rendre vraiment visible dans ce domaine là aussi de mon activité professionnelle, celui de l'accompagnement de fin de vie et de la mort, et voilà que l'accès m'est refusé. Rejet de ma demande pour le motif suivant : pas de formation complète dans le domaine.

Je rigole en écrivant cela. J'avoue que lorsque c'est arrivé, je ne rigolais pas mais pas du tout.


Dit comme ça, cela peut paraître dramatique, ça ne l'est pas, rassurez vous.

Il aura suffi d'une seule porte restée fermée pour enclencher mon processus intérieur et m'embarquer dans l'aventure. Je suis au début de cette aventure, cela ne m'empêche pas de continuer à vivre les choses telles qu'elles sont et telles que je veux les proposer. Vous pouvez d'ailleurs retrouver ces propositions en cliquant ici pour les rendez-vous individuels et pour les ateliers et Week-end de l'art de la Chamanka THANA. Mais il est vrai aussi que je me sens prête à assurer et assumer ce qui m'anime à ce sujet auprès d'autres professionnels, d'institutions, d'établissements spécialisés de ce domaine etc. et je sens au plus profond de moi que c'est vers là que je souhaite aller.


Formation Thanadoula, accompagnement fin de vie.


Je me retrouve face à moi-même. Je connais bien ce chemin qui appelle à la reconnaissance et la validation par ses pairs, je l'ai parcouru en long, en large et en travers. En créant l'art de la Chamanka, je me suis affranchie des étiquettes... et franchement, cela m'a libérée.


J'aime ce flux et reflux de la vie. J'aime observer comment je vis tout cela. Et il est satisfaisant de constater que le processus est de plus en plus rapide. Ici la vie me met à nouveau face à l'enjeu de la formation.

Cet enjeu a été très souffrant pour moi dans le cheminement engagé pour sortir de la dévalorisation, il a été tout aussi salvateur.

Eh oui, nous revenons à la fameuse pièce à double face. Je fais ici référence à une image que j'emploie souvent et que vous pouvez retrouver dans mes différents articles de blog.


Me voici donc face à moi-même. Si je résume la situation : je veux quelque chose, l'autre ne peut pas me le donner car je n'ai pas ce qu'il faut, selon ses propres critères pour l'obtenir.

Badaboum… émotion et réaction : « Comment ça, je n'ai pas ce qu'il faut mais qui est cet autre qui décide de ce que j'ai ou pas, ce qu'il faut ou pas ? »

Puis réflexion « Cet autre ne dit rien sur moi, il me parle de lui, de ses valeurs, ses limites, ses exigences… »

Enfin retour à moi « Qu'est-ce que je veux pour moi ? Qu'est-ce qui compte le plus pour moi ? Que suis-je prête à faire pour l'obtenir ? »



Dans un chalet aux murs et plafond en bois, une femme de profil regardant à gauche de la photo, que l'on voit à partir du buste. Il semblerait qu'elle soit assise. Elle tient un miroir fin face à elle. Elle le tient de ses deux mains. On voit ses avant-bras qui semblent eux poser sur ses genoux. Elle a les cheveux courts, noirs, elle a une boucle d'oreille et un foulard rouge et noir à pompons. Sa veste à manches longues est noires. Elle sourit. Au fond, derrière elle, une fenêtre laissant passer une lumière blanche, à gauche un long rideau bleu clair et à droite une étagère  avec des livres posés les uns sur les autres


Je me pose, j'écoute ce qui m'anime. Je veux pouvoir réaliser mes rêves, je veux continuer d'avancer en me donnant la main avec joie en toute sécurité. Et je pose que rien ni personne ne m'empêchera d'aller vers ce que je souhaite concrétiser. Je valide également que je suis la seule à pouvoir me donner les moyens de cela.

Une porte s'est fermée. Cette réalité vécue m'a permis de réactualiser mes croyances en lien avec mes vieux schémas.

Une porte s'est fermée, me permettant d'en ouvrir une autre avec la conscience qu'aujourd'hui suivre une formation est un moyen que je choisis pour me réaliser.


En route vers l'aventure... direction le Canada. Tiens Canada, te revoilà !


Accompagnement fin de vie, Certification Thanadoula et Palliathérapeute.


Ce week-end, j'ai donc décidé de m'engager dans la Certification de Thanadoula et Palliathérapeute proposée par l'Ecole Internationale d'accompagnement Cybèle, créée par Nancy Richard au Canada. La certification choisie fait partie de l'enseignement de la Faculté de Fin de vie. Et le programme pédagogique est de 800 heures. Il regroupe de l'enseignement théorique, un mentorat, des travaux de fin d'études et des stages.


Ce qui m'a séduite dans cette proposition, c'est que je peux aller à mon rythme et surtout que je vais apprendre des choses aussi bien dans le domaine administratif et légal, que dans la vulgarisation du langage médical.


J'adore et j'adhère à cette citation qui reflète, comme le dit Nancy Richard, parfaitement la philosophie de l'école et que j'avais d'ailleurs déjà partagé sur un de mes posts Facebook.

Cette citation est de Joseph Templier « Accompagner quelqu'un, c'est se placer ni devant, ni derrière, ni à la place... c'est être à côté. »

Le premier niveau de la formation est développé de telle façon qu'à sa sortie, les étudiants peuvent déjà exercer le métier de Thanadoula.

La suite de la certification ouvre au titre de Palliathérapeute, appellation déposée par l'école et seulement utilisé par les gradués de la Faculté de Fin de vie Cybèle, c'est-à-dire les diplômés.


J'aime aussi la référence faite par l'école à la déesse romaine Cybèle. Elle est la maîtresse de la nature sauvage et aussi une guérisseuse. C'est la Déesse de la fertilité et la protectrice en temps de guerre.


Tout ça résonne en moi, et j'ai senti dès la première visite de leur site que ça pétillait partout dans mon corps. J'ai donc pris ma place dans la « Famille Cybèle » pour un certain temps et un temps certain. Youpi !!!


Je suis accompagnante de fin de vie.



Photo en noir et blanc. Gros plan sur des mains posées au sol, sur de l'herbe avec des feuilles mortes autour. Main dans la main, une personne allongée au sol dont on voit une petite partie du buste et du bras le dos de sa main est posée sur le sol. Elle porte une veste polaire claire. L'autre main est posée dans la paume de la première main, on voit le poignet portant un bracelet et une manche sombre. Sur le dessus de la main vers le pouce, un tatouage, une spirale et à son extrémité une larme.


J'ai franchi cette nouvelle porte ouverte il y a quelques jours et depuis je suis joie et enthousiasme. En posant ces mots-là, je mesure que ma décision fait écho aussi à mon voyage au Kenya pour la Retraite Human, organisée par Emmanuelle Guiard-Paulos. Je sens combien ce que j'ai vécu là-bas à intensifier ce que je portais déjà.


Et je ne peux m'empêcher de penser à ce que Memusi, Maasaï traditionnel dit et de vous le partager ici « les Maasaï ne font que ce qu'ils aiment ».

Dans l'onglet Accompagnement Fin de vie, vous découvrirez en effet que j'accompagne déjà la fin de vie, la mort et le deuil.


Bientôt j'enrichirai cette activité de ma connaissance en tant que Palliathérapeute. Et je pourrai ouvrir de nouvelles portes afin de faire voyager ma foi dans le fait qu'il est temps de dédiaboliser la mort, de la remettre à sa juste place dans le processus de vie.


Une thanadoula, c'est quoi ?


C'est un professionnel non médical. Il accompagne la personne en fin de vie et sa famille. La thanadoula est formée sur le soutien affectif, pratique et informationnel. Elle assure aussi la continuité entre chaque intervenant et acteur de la fin de vie.

Elle peut vous accompagner à votre domicile, à son cabinet, au sein des maisons de soins palliatifs, à l'hôpital ou encore dans votre EHPAD.


Mes valeurs d'accompagnante de fin de vie


Ce qui compte pour moi c'est que le mourant soit considéré comme vivant au cœur de son expérience et que la fin de vie soit, comme son nom l'indique, reconnue comme un moment de vie précieux. Et enfin que la mort soit accompagnée dans la paix et le respect selon les croyances et les dernières volontés du mourant.



Photo en noir et blanc, deux femmes se regardent et se sourient. En fond une fenêtre laissant apparaître l'obscurité de la nuit, son cadre blanc accentue le contraste. Sur la gauche un rideau. La femme de gauche est plus grande d'une demie tête. Elle porte un tee-shirt clair à rayures sombres, un collier avec un pendentif. Elle a les cheveux attachés en chignon sur le haut du crâne. L'autre femme à droite, plus petite, a les cheveux foncés comme la première, ils sont courts. Elle porte des lunettes rondes et foncées. Ses épaules montrent qu'elle porte un haut noir. Devant elles, un haut de feuille format A4


Les processus de fin de vie et de deuil sont des processus naturels engagés, on pourrait dire qu'ils sont automatiques et indépendants de notre volonté.

Les considérer, les connaître et les faciliter définissent les rôles de l'accompagnante que je suis et pour cela j'ouvre ces espaces riches et fondamentaux que sont

  • le savoir, c'est-à-dire une connaissance concrète de ces processus et de pouvoir les expliquer

  • le savoir être avec un comportement adapté, doux et bienveillant

  • le savoir-faire avec des compétences me permettant d'informer, organiser, guider

  • le savoir faire faire qui pose l'autre dans la confiance

  • le savoir devenir amenant à sa propre capacité à...

  • le savoir créer amenant lui à la conceptualisation de plan concret dans l'organisation demandée


Les rendez-vous THANA de l'art de la Chamanka


En attendant de pouvoir pousser cette nouvelle porte qui ouvrira sur de nouvelles possibilités, je suis heureuse de vous inviter à pousser celles qui se présentent aujourd'hui à vous.



Photo prise de l'intérieur d'une maison qui semble vieille, le sol est en pierre, la porte est ouverte. A droite de la porte une lucarne légèrement éclairée et un tonneau. A l'extérieur, un muret de pierre et des arbres de différentes espèces aux verts nuancés.


L'Espace THANA, parler de la mort et du deuil

Ce rendez-vous est proposé aux endeuillés, c'est un espace qui répond au besoin qu'ils ont de se retrouver entre eux.

En effet, même si chaque mort est unique, si chaque processus de deuil est intime et personnel, le fait de rencontrer des personnes ayant vécu ou se préparant à vivre cette épreuve est profondément apaisant, cela vient poser le « Seul ensemble ».

Je précise ici, que souvent les personnes ayant vécu des interruptions de grossesse ne se sentent pas légitimes à vivre pleinement leur deuil. Vous avez votre place avec nous alors rejoignez nous au cœur de l'espace THANA.



L'Atelier THANA, parler de la mort et des deuils symboliques

Ce moment-là est ouvert à tous. Il est dans la même teinte que le Suivi THANA dont je vous parlerai après. Nous ne pouvons pas contrôler la mort ni même l'apprivoiser.

Mais nous pouvons par contre décider de tout faire pour éviter l'explosion des enjeux inconscients provoquée par cette épreuve. Comment ? En considérant que la vie est une succession de morts et de deuils symboliques à vivre, et en acceptant de les identifier comme réalité.

Ce rendez-vous en résidentiel du vendredi après-midi au dimanche fin d'après-midi est prévu du 12 au 14 juillet 2024 dans le Gard. Il reste quelques places pour vous joindre à nous. Cette fois-ci, le médium qui nous accompagnera sur ce week-end est la peinture, plus exactement la peinture intuitive.

L'art est un excellent accompagnant, un excellent communiquant aussi. Il révèle et permet d'exprimer ce que les mots ne sauraient faire aux prises des émotions.

Je laisse un peu de mystère... n'est-ce pas le propre de la mort : nous faire accepter la part de mystère de la vie ?

Au rythme de différentes propositions, vous visiterez ce que vous portez de ce thème tellement tabou encore, vous exprimerez vos émotions, vos questions, vos croyances...



Photo Céline Machy, retraite Famille organisée par Emmanuelle Guiard-Paulos. Deux femmes encadrent deux adolescentes qui se tiennent dans les bras l'une de l'autre. Celle au premier plan est blonde aux cheveux longs, sa tête est posée sur l'épaule de l'autre jeune fille, elle regarde vers le sol. Elle tient sous son bras gauche une toile peinte, carré aux teintes rouges avec des traits blancs et d'autres plus foncés. L'autre jeune fille est derrière, on voit le haut de sa tête et son front, on imagine qu'elle a les cheveux attachés. Elle porte un haut à gros carreaux bleus et blancs avec des motifs indescriptibles. Les deux femmes ont les cheveux longs, elles regardent l'adolescente blonde. La femme de gauche aux cheveux bruns et roux (les pointes) porte une grande veste noire, elle a ses mains posées sur le dos de l'adolescente aux cheveux attachés. L'autre femme aux cheveux bruns porte une veste gris clair, manches longues et un foulard rose à pompons. Elle a ses mains sur le bas du dos de l'adolescente portant le tableau. Le fond de la photo est blanc comme éclairé par une lumière intense.


C'est un cursus sur un an où nous abordons le thème de la mort et du deuil, un espace où se côtoient mort réelle et mort symbolique. Le Suivi THANA 2024/2025 a démarré en mars dernier en visio, deux groupes en parallèle avec des rencontres ponctuelles communes. C'est un mix des deux rendez-vous THANA de groupe proposés en présentiel.

La puissance du Suivi THANA, c'est qu'il permet d'avoir un groupe fixe et engagé dans une même démarche même si l'intention reste intime et personnelle.

Nous nous retrouvons une fois par mois pour un rendez-vous de 3h : témoignage, échange, se mettre face à soi-même, connaissance... Le lien continue entre les soirées de rencontre via un groupe Facebook privé.


Les rendez-vous individuels d'accompagnement de fin de vie


Comme mentionné dans cet article mais également dans d'autres que vous pouvez lire ici, mon accompagnement s'ouvre à deux approches :

  • L'accompagnement des personnes en fin de vie et leur famille (entourage proche)

  • L'accompagnement des personnes vivant un deuil


Egalement

  • L'accompagnement THANA des personnes désireuses d'éclairer et comprendre les enjeux inconscients liés à la mort et les besoins et fonctionnements de ces processus naturels que sont la mort et le deuil




Sur un sommet, une silhouette à droite, une personne assise porte une veste et une capuche. Elle regarde le lever du soleil face à elle. Au premier plan, des buissons juste visibles par la lumière jaune du soleil levant. Au fond, une grande montagne, juste au dessus une ligne de nuages gris violet léger, au milieu d'eux le soleil jaune, boule jaune et blanc avec une aura jaune. Juste posé sur lui des nuages d'un gris plus foncé. Le ciel est dégagé au dessus du soleil, bleu ciel.



J'aimerais terminer par cette citation que j'ai découvert lors de mon immersion au deuil et à la fin de vie avec Couleur Plume, merci à Julie et Clémentine, c'est leur citation référence et vraiment je l'adore...

« Les vivants ferment les yeux des morts et les morts ouvrent les yeux des vivants ».




Logo de l'art de la Chamanka : une spirale dessinée en noir sur fond blanc. Elle se déroule vers la droite, en bas au centre, elle est coupée par un trait vertical petit, lui-même coupé à l'horizontal à son milieu par un trait courbe, semblable à la courbe de la spirale, en bas, détaché un point. A gauche, la spirale s'arrête et laisse place à un point, un peu plus loin un autre point suivi par une larme dans la courbe de la spirale.

1 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page